mardi 10 février 2009

Somewhere in the world

J'ai toujours beaucoup aimé l'anglais, n'en déplaise à certains. A mon avis, cette langue s'accorde particulièrement bien avec la chanson, et donc fatalement avec la poésie. D'ailleurs, ce texte-ci m'a pris plus de temps qu'on ne pourrait le croire : toujours quand je le crois terminé, j'ai la sensation que je pourrais encore le continuer. Je vous le donne tel quel, et si d'autres idées me viennent, je le poursuivrais.
Ce texte peut sans doute évoquer quelque chose à chacun de nous, mais comme ce "chacun de nous" implique également des personnes que je n'apprécie peu ou pas du tout, j'aime à penser qu'il est très personnel.
Le niveau d'anglais requis pour le comprendre n'est pas très élevé, le degré d'empathie nécessaire pour en saisir la profondeur l'est bien plus. Ou alors, vous le ressentirez à votre façon. Ou alors, il vous indifférera. Mais bon, c'est tout de suite moins cool.
Pour une dégustation optima, à lire lentement, sans personne autour, dans le noir, durant la nuit. Vous respirerez les effluves des mots à plein nez.



*****



Maybe there is a place somewhere in the world
You could cry without shame,
You could hate without blame,
You would see a grey cloud,
And fall lonely beads.

Maybe there is a place, somewhere in the world
I will take refuge,
I will have a cold sleep,
And in this place,
It will be me, and just me.

Maybe there is a place, somewhere in the world
Away from suffering
Away from my frozen heart
Away from the storm
Of those empty words

Maybe there is a place, somewhere in the world...

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